Entre potes de façade, collègues qu’on promeut “amis” par défaut et vieux copains d’enfance jamais mis à jour… il y a un fossé. Tu veux des liens solides ou juste des notifications WhatsApp ?
Cher toi, on pose le décor tout de suite ? On vit collés à nos écrans, bombardés de notifications, abreuvés de “stories”, on parle en groupes WhatsApp, on “réagit” plus qu’on ne se rencontre, on sort pour “montrer” autant que pour se voir… et, au milieu, on confond trop souvent être entouré et être relié. Résultat : des liens liquides qui glissent, des rendez-vous performés, et parfois la douloureuse impression d’être seul dans la foule digitale. (Côté chiffres : en France, on passe plus d’1 h par jour sur les réseaux -1 h 49 pour les 15-24 ans-, pendant que le temps passé avec des amis décline depuis des années dans les données de temps passé. On like, on scrolle… et on parle moins. Tu vois le bug ?)
Nommons l’arnaque moderne. Libé a récemment popularisé l’idée de “friendlation” : des amitiés qui coûtent cher (EVJF/EVG, mariages, city-breaks, restos et sorties instagramables), où l’on performe la bande soudée… mais où la profondeur prend tarif. Tu connais ? (Oui, la tendance existe, et elle est documentée jusqu’aux comptes de Libé qui interrogent : “faut-il être riche pour entretenir ses amitiés ?”).
Pourquoi faire un check-up de ses amitiés n’est pas “trop exigeant” mais… de l’hygiène mentale ? Parce que l’amitié, c’est de l’amour, si si. Un système d’attachements qui influence fort ta santé, tes choix, ton état d’esprit, ton cap. La plus longue étude d’Harvard sur la vie adulte (80 années d’étude!) montre que la qualité des relations est le meilleur prédicteur du bien-être et même de la santé physique. Pas le QI, pas le compte en banque, pas ton boulot : la qualité des liens. (Ça pique, et ça éclaire.)
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