Nous sommes archi nuls pour dire les termes.
Trop polis, trop calibrés, trop de faux-semblants : on sourit, on encaisse, "c'est pas si grave", alors on ne dit rien, incapables de dire les termes. Et si l’assertivité devenait ton super-pouvoir pour respirer, exister (pour de vrai), être toi-même partout où tu vas...et créer des relations vraies, sans hypocrisie ?
Tu vois tous ces moments où tu lâches un “t’inquiète” alors qu’intérieurement ça te tend ? Quand tu dis “ça va” alors que tu as envie de répondre “non, ça ne va pas du tout” ? Quand ton pote balance des propos racistes en soirée oklm, que tu ris jaune (et que tu ne dis rien)... Ça, c’est du poison quotidien.
On nous a dressés à ça, à s’adapter, plaire, ne surtout pas déranger. Résultat : on vit dans une société où la vérité fait peur et où l’hypocrisie est applaudie. Et c’est ça, exactement ça, qui pourrit nos relations, qui nous épuise, puis nous prive de vrais liens.
La fabrique de l’hypocrisie
Il faut qu’on se le dise : ce n’est pas toi le problème, c’est la fabrique, notre domestication depuis l’enfance. On nous bassine de “sois sage, sois gentil”, “ne fais pas de vagues”, “ne réponds pas”. On nous a vraiiiiiiment appris la suradaptation comme norme de survie.
Résultat ? Dire la vérité est devenu suspect. Au boulot, la franchise passe pour de l’insolence, dans le couple, pour de la froideur, et en famille? Pour de l’ingratitude. Et pourtant…tu le sens bien : à force de fermer ta gueule, tu accumules, tu t’alourdis. (ta charge mentale, c’est ça aussi). Et un jour, tu craques. Et là, magiiiiiiiie : c’est toi qu’on traite d’excessif·ve. Complètement absurde, non ?
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Coeurespondance
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